Les Aliments SANTE & BIEN-ETRE

  Sommaire  

 <span style="color:#0000FF;">Quatre sous-tendances principales</span>

1- Les aliments allégés

Le plus souvent pour des raisons esthétiques, pour perdre du poids, mais aussi parfois adoptés pour des raisons de santé, les régimes « minceur » ont toujours autant de succès auprès du public, surtout auprès des femmes et des plus jeunes. Ces régimes se traduisent par une attention particulière portée aux quantités d’aliments ingérés et au nombre de calories. D’autres consommateurs ne font pas de régimes minceur mais cherchent pourtant à limiter leur consommation de sucres, de graisses et privilégient les versions « light » des aliments.

Réglementation : Une allégation affirmant que la teneur en un ou plusieurs nutriments a été réduite, ou toute autre allégation susceptible d’avoir le même sens pour le consommateur, ne peut être faite que si la réduction de cette teneur est d’au moins 30% par rapport à un produit similaire, sauf s’il s’agit de micronutriments, pour lesquels une différence de 10% est admissible et le sel (25%). Ce processus d’utilisation des allégations est très encadré (cf. réglementation INCO).

Perspective 2025 :

Le marché des produits allégés perd du terrain depuis le début des années 2000. Parallèlement, on observe une progression des attentes des consommateurs sur des produits plus « naturels » ou « sans ».
DES FACTEURS EN FAVEUR DE CETTE SOUS-TENDANCE À L’HORIZON 2025 :

  • Renforcement de la pression médiatique et sociale
  • Formulation industrielle de produits allégés avec plus d’ingrédients d’origine naturelle

Mais de potentiels points d’inflexion : une pression économique accrue défavorable à l’achat de produits plus onéreux, de nouvelles études épidémiologiques montrant les effets néfastes sur la santé des substituts aux sucres et aux graisses, une lassitude des consommateurs vis-à-vis des allégations santé véhiculées par les industriels, un contexte réglementaire plus contraignant…

2- Les aliments sans allergènes

C’est la recherche d’aliments sans allergènes : gluten, lactose, fruits à coque…

Certains consommateurs suivent un régime particulier, prescrit par un médecin, dans le cadre d’une pathologie spécifique. C’est le cas des patients présentant un diabète, une maladie cœliaque, une allergie alimentaire, certaines maladies rénales. Au moins 1% de la population française serait ainsi intolérant au gluten et cette proportion augmente sur longue période. Les consommateurs allergiques ou intolérants représenteraient 10% de la population, les autres trouvant un confort digestif à réduire leur consommation de gluten (Association Française Des Intolérants Au Gluten, 2016) De nombreuses autres allergies ou intolérances conduisent les consommateurs à se tourner vers des gammes de produits adaptées (ex : intolérance au lactose, allergie aux œufs, à l’arachide…). Par ailleurs, la présence d’une personne allergique implique un changement de comportement de tout le foyer.

Perspective 2025 :
La tendance devrait se renforcer compte tenu de l’évolution des modes de vie et de l’augmentation de la proportion de population qui développe des allergies alimentaires.
DES FACTEURS EN FAVEUR DE CETTE SOUS-TENDANCE À L’HORIZON 2025 :

  • Hausse des allergies alimentaires avec l’évolution des modes de vie : progression de de l’utilisation des antibiotiques (InVS et ANSM, 2015), urbanisation et pollution atmosphérique (Insee, Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et de la Mer, 2015)…
  • Réglementation plus contraignante pour limiter les allergènes alimentaires

Mais de potentiels points d’inflexion : pour les régimes de confort, fin de l’effet de mode de certains régimes « sans », augmentation de la pression économique…

3- Les aliments « fonctionnels »

C’est la recherche d’une alimentation fonctionnelle : une alimentation enrichie à fonction nutritive ciblée

Les consommateurs choisissent de prendre soin de leur santé en privilégiant certains aliments ou au contraire en en éliminant d’autres de leur alimentation. Ils privilégient alors les aliments complets riches en fibres (riz, pâtes, pain…) ainsi que les aliments enrichis en vitamine D, calcium, oméga 3, phytostérols, etc. Les motivations de consommation de ces produits sont multiples : préserver son capital santé, augmenter ses performances, éviter des carences… Au sein de ces aliments enrichis peuvent figurer les probiotiques et les aliments fermentés. Les probiotiques, bactéries vivantes et levures apportées par l’alimentation contribuent à rééquilibrer la flore intestinale.

Exemple :

l’application Kwalito lancée en 2015 permet de vérifier la composition des produits alimentaires grâce à leur code-barre et donc de savoir si le produit respecte ou non les contraintes d’un régime spécifique. L’application propose aussi des régimes alimentaires tels que sans gluten, sans lactose, végétarien ou végétalien et permet également de personnaliser son propre régime en décidant d’éviter certains ingrédients

Perspective 2025 :
Cette tendance d’une alimentation fonctionnelle avec un bénéfice santé devrait s’amplifier à l’horizon 2025. Certains leaders de l’industrie agroalimentaire investissent déjà le domaine de la nutrition médicale comme Danone et Nestlé avec Nestlé Health Science.
DES FACTEURS EN FAVEUR DE CETTE SOUS-TENDANCE À L’HORIZON 2025 :

  • Hausse de l’espérance de vie : volonté de vivre vieux en bonne santé
  • Progression de la communication sur les liens existants entre la santé et l’alimentation du patient
  • Développement du coaching nutritionnel

Mais de potentiels points d’inflexion : études épidémiologiques montrant l’inefficacité des produits enrichis, pression économique liée
au surcoût de l’alimentation fonctionnelle, nouvelles réglementations…

4- Les aliments « Nutrigénomiques »
Un engouement pour les possibilités liées aux avancées en nutrigénomique

La nutrigénomique, aussi appelée génomique nutritionnelle, étudie les interactions entre les gènes et l’alimentation. Plusieurs études ont ainsi montré des prédispositions génétiques à l’obésité. La nutrigénomique a donné naissance au concept de nutrition personnalisée, c’est-à-dire qu’il serait possible de définir une alimentation adaptée au profil génétique et métabolique de chaque individu. Des progrès sont également attendus en termes de connaissances du microbiote humain. Mais, selon les chercheurs eux-mêmes, les connaissances restent encore très parcellaires.

Perspective 2025 :
La tendance devrait se développer, mais pas avant une quinzaine d’années compte tenu des avancées de la recherche scientifique qui y sont associées.
DES FACTEURS EN FAVEUR DE CETTE SOUS-TENDANCE À L’HORIZON 2025 :

  • Engouement de la population pour la santé personnalisée
  • Accélération des avancées scientifiques

Mais de potentiels points d’inflexion : montée des inquiétudes sur l’utilisation des données personnelles, établissement de son propre profil génétique réservé à des catégories de population très aisées car très onéreux, donc développement d’un marché de niche, faible éducation nutritionnelle des consommateurs qui ne permettrait pas le développement de la nutrition personnalisée, changement possible du comportement de tout le foyer suite à la mise en place d’une alimentation spécifique pour un seul de ses membres. etc.

Travail réalisé par Blezat consulting, le Crédoc et Deloitte développement Durable.
Ce document n’engage que ses auteurs et ne constitue pas le point de vue des commanditaires.
Étude commandée dans le cadre du Contrat de Filière Agroalimentaire par le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, l’ANIA, la CGAD, la CGI, Coop de France, la FCD et FranceAgriMer.

SOURCES :

• [2013] M. Ferry (INSERM), « Mieux manger pour mieux vieillir », Doc. Fonds Français pour l’alimentation, 17 octobre 2013 (http://www.alimentation-sante.org/w....)

• [2012] V. Van der Spek, 2012, Nutrition et bien-être mental. Pourquoi et comment notre alimentation influence notre cerveau ?

• Site Internet MangerBouger http://www.mangerbouger.fr/PNNS • Site Internet Vivons-en-forme http://www.vivons-en-forme.org/

LA PRESSE EN PARLE :

• Sciences et avenir, 28 mai 2015, Demain, un régime alimentaire adapté à notre profil génétique ? http://www.sciencesetavenir.fr/sant...

• Process alimentaire, 20 avril 2015, Les opportunités de la nutrigénomique au programme du projet Food4Me http://www.processalimentaire.com/I...

Messages

  • Depuis l’Antiquité, nous savons que ce que nous mangeons est directement lié à notre santé. De nombreuses études ont maintenant confirmé les avantages d’une alimentation variée et équilibrée. Une bonne nutrition est importante non seulement pour rester en forme, mais également pour préserver votre corps à long terme. En termes de nutrition, les hommes ne pensent pas et ne se comportent pas comme des femmes : les femmes sont beaucoup plus conscientes de l’impact de la nutrition sur leur santé et celle de leurs familles, tandis que pour les hommes, la nourriture est une source de plaisir et répond à leurs besoins énergétiques. Mais pourquoi cette différence ? Bien sûr, parce que les femmes sont plus sensibles aux modèles esthétiques qui augmentent la perte de poids, tout comme d’autres femmes qui se soucient de leur taille à chaque fois, en allant de temps en temps dans un institut de beauté, comme je venais de voir sur https://institutdebeauteparis.jimdofree.com/ pour évaluer leur apparence physique. Malheureusement, ils grandissent plus facilement que les hommes, bien qu’ils surveillent leur alimentation deux fois plus.

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