Manger de la charcuterie sans crainte ? C’est possible !

Entre les nitrites, le gras et le sel, la charcuterie souffre d’une mauvaise
réputation.

Pourtant, c’est tellement bon !

Les pistes pour continuer à en déguster sans risque pour la santé.

3-surconsommation de sel : danger !

Les charcuteries n’ont pas bonne presse à cause aussi de leur teneur
élevée en sel. Ce dernier est utilisé pour ses qualités de conservation, d’exhausteur de goût et, dans le cas des jambons industriels, pour ses propriétés de rétention d’eau et de tenue de la tranche. Les industriels s’emploient, toutefois, depuis 30 ans à réduire la quantité de sel dans leurs recettes.

Concernant le sel, les plus mauvais élèves sont les saucissons et les jambons secs :25 g de saucisson apportent près d’un demi-gramme de sel ; une tranche de jambon cru de 50 g, plus de 1 g. Or, nous mangeons déjà trop salé : de 9,7 à 10,7 g/jour pour les hommes et de 7,7 à 8,7 g/jour pour les femmes, quand l’Anses recommande de ne pas dépasser respectivement 8 et 6,5 g/jour.
Le potassium protégerait des risques cardiovasculaires. Consommer trop de sel augmente, notamment, le risque de maladies cardiovasculaires, d’athérosclérose, de cancer de l’estomac et de fragilité osseuse.
Pour éviter d’absorber trop de sel, vous pouvez opter pour une charcuterie estampillée « à teneur en sel réduite », qui garantit qu’elle en contient 25 % de moins que la moyenne du marché.
Et dans tous les cas, « consommez du potassium, qui apporte une protection du risque cardiovasculaire », précise Thierry Souccar. On en trouve principalement dans les légumineuses (haricot blanc, lentille...), dans des légumes (blette, épinard, pomme de terre. . .), des fruits (avocat, banane, abricot...) et dans les fruits secs (noix, amande, pistache, datte, figue. . . ).

Alors, continuons à déguster de la bonne charcuterie, mais avec modération !